TAVU … ce n’est pas un nom commun c’est certain. Commençons par l’origine du projet et refaisons ensemble le file de cette histoire. Bien sûr, pour comprendre les étapes de réflexion il est préférable de comprendre la démarche d’accessibilité que poursuit cette application : l’objectif est d’intéresser les publics les plus absents des structures culturelles et notamment les 15 – 35 ans. 

ÉTAPE ZÉRO

Avant le début de la conception, j’ai commencé par trouver un partenaire technique avec qui candidater à un concours strasbourgeois Tango & Scan. En juin 2021, TemplAR & Atelier Pandore ont été désignés lauréats. À cette époque, nous pensions réaliser un chatbot en ligne destiné au patrimoine. Le storytelling que j’ai alors écrit s’appuyait sur l’esprit d’un célèbre alsacien. Autodérision, puit de savoir, humour : TOMI.

ÉTAPE UN

Très rapidement, au moment de la conception de l’application elle-même je me suis rendu compte de l’intérêt de créer une « plateforme » qui permet d’intégrer une multitude de personnages. TOMI est donc devenu obsolète. En définissant les traits de cette « platforme » j’ai décidé d’installer l’idée forte de créer un « Messenger, Telegram, Whatsapp » du patrimoine : pourquoi pas « PARCHEMIN » ? Au bout de quelques mois, nous nous sommes rendu compte de deux problèmes : d’abord le parchemin est un outil de communication, mais il ne raconte pas grand-chose en termes d’histoire. Ensuite, plus compliqué, ce nom était déjà déposé par une agence de « Naming » parisienne et 8000€ était tout de même fort de café pour racheter un nom de marque.

ÉTAPE DEUX

Je suis donc parti dans l’idée d’écrire l’histoire de l’application : une agence avec des personnes qui racontent l’Histoire des villes et des villages. Des genres d’alter ego, mais qui donnent des échos de l’histoire : des Alter Echo ? Ici, c’est l’usage de ce nom qui nous a prouvé qu’il n’était pas bon : personne n’a réussi à le retenir. Nous en revenions sans cesse à Parchemin.

ÉTAPE TROIS

Arrivé là, plus le choix, nous avons dû nous mettre autour de la table pour créer un orage de cerveaux (BrainStorm pour les plus anglophones d’entre vous). Andréa, Laura, Maxime et moi avons tout donné et de grandes catégories ont émergées. L’une d’elles repose sur le langage que nous utilisons dans notre quotidien : Mate ça ; Tema ; T’as vu ça, etc. Et nous avons ainsi créé « TAVU » : un nom que l’on peut crier dans la rue en tombant sur une petite pépite architecturale ou sur une porte qui est enfin ouverte.

LE LOGO DÉFINITIF

BY VALENTIN GALL